Les lumières se sont tamisées et les premières scènes de notre documentaire sont apparues à l’écran. J’étais assis au dernier rang de la salle de cinéma avec les cinéastes Morgan Bertacca et Valerio Bariletti, qui avaient créé ce film.
Ce fut un moment émouvant pour nous trois. Le projet a duré six ans et nous étions sur le point de le voir au cinéma pour la première fois.
Nous étions à Cluj-Napoca en Roumanie. Cette ville moderne a une charmante vieille ville en son centre, et c’était en juin, donc il faisait chaud et ensoleillé. Les arbres qui bordent ses grandes avenues dégageaient un merveilleux parfum.
Même l’air dans le hall de notre hôtel moderne était rempli d’encens. Cela évoquait des souvenirs de mes voyages plus jeunes. Les gens que nous avons rencontrés pendant notre séjour étaient sympathiques, ouverts et curieux. Toute la ville avait une atmosphère de fête.
Notre documentaire avait été sélectionné par le Festival International du Film de Transylvanie, ou TIFF, pour sa première mondiale devant un public en direct. La nuit suivante, il y a eu une deuxième projection sous les étoiles, dans l’étonnante cour du Musée d’art. C’était mon préféré des deux. L’écran était encore plus grand cette fois, et alors que le ciel s’assombrissait lentement, je pouvais sentir le public se détendre sur des poufs confortables.
On m’a dit que je pouvais partir une fois le film commencé et revenir à la fin, mais je ne l’ai pas fait. J’ai de nouveau été pris dans l’histoire dès qu’elle a commencé. Même si je l’avais vu plusieurs fois sur un ordinateur au fur et à mesure de son évolution au cours des six années, j’ai quand même découvert de petites choses qui m’avaient manqué. Les deux spectacles étaient complets, et j’étais heureux de voir non seulement des tatoués mais aussi des gens “normaux” dans le public.
Quand les lumières se sont rallumées à la fin des projections, les questions-réponses étaient un peu intimidantes pour moi. Je n’ai jamais eu à parler dans un micro à un théâtre rempli d’étrangers auparavant.
Nous étions au moins trois à répondre, et dès que j’ai senti l’intérêt et la chaleur du public, c’est devenu facile.
Lors de la deuxième projection, la dernière question qu’une jeune femme m’a posée était: Pensez-vous qu’il est possible de vivre une vie comme la vôtre aujourd’hui? Absolument. Osez rêver.
Ce documentaire a été un projet de passion indépendant sans soutien extérieur. J’espère qu’il trouvera un moyen de toucher un large public. Comme dirait Félix, l’objet principal est le partage.
Instagram: @ felix_daretodream
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